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Union Europeennes explications

L'Union européenne en chiffres (2023) : population et PIB


L'Union européenne est composée de 27 États membres, qui regroupent au total plus de 447 millions d'habitants.


Population par pays :


  • Allemagne : 83,7 millions

  • France : 65,5 millions

  • Italie : 59,3 millions

  • Espagne : 47,4 millions

  • Pologne : 37,8 millions

  • Roumanie : 19,2 millions

  • Pays-Bas : 17,8 millions

  • Belgique : 11,6 millions

  • Grèce : 10,7 millions

  • Tchéquie : 10,7 millions

  • Portugal : 10,3 millions

  • Suède : 10,4 millions

  • Hongrie : 9,6 millions

  • Autriche : 9,0 millions

  • Bulgarie : 7,0 millions

  • Danemark : 5,9 millions

  • Finlande : 5,5 millions

  • Slovaquie : 5,5 millions

  • Croatie : 4,0 millions

  • Irlande : 5,0 millions

  • Lituanie : 2,8 millions

  • Lettonie : 1,9 million

  • Estonie : 1,3 million

  • Luxembourg : 0,6 million

  • Malte : 0,5 million


PIB par pays :


  • Allemagne : 4 122 milliards d'euros

  • France : 2 803 milliards d'euros

  • Italie : 2 085 milliards d'euros

  • Espagne : 1 462 milliards d'euros

  • Pays-Bas : 1 014 milliards d'euros

  • Belgique : 527 milliards d'euros

  • Pologne : 524 milliards d'euros

  • Suède : 508 milliards d'euros

  • Autriche : 444 milliards d'euros

  • Irlande : 369 milliards d'euros

  • Danemark : 338 milliards d'euros

  • Finlande : 300 milliards d'euros

  • Tchéquie : 278 milliards d'euros

  • Roumanie : 249 milliards d'euros

  • Portugal : 239 milliards d'euros

  • Hongrie : 218 milliards d'euros

  • Bulgarie : 121 milliards d'euros

  • Grèce : 183 milliards d'euros

  • Slovaquie : 110 milliards d'euros

  • Croatie : 99 milliards d'euros

  • Lituanie : 63 milliards d'euros

  • Lettonie : 38 milliards d'euros

  • Estonie : 33 milliards d'euros

  • Luxembourg : 86 milliards d'euros

  • Malte : 16 milliards d'euros


PIB par habitant :


  • Luxembourg : 90 200 euros

  • Irlande : 79 600 euros

  • Danemark : 60 900 euros

  • Pays-Bas : 49 000 euros

  • Suède : 56 900 euros

  • Allemagne : 49 500 euros

  • Autriche : 49 300 euros

  • Finlande : 55 100 euros

  • Belgique : 45 200 euros

  • Italie : 36 700 euros

  • France : 43 700 euros

  • Espagne : 31 200 euros


Notes :


  • Les données de population et de PIB sont des estimations pour 2023.

  • Le PIB par habitant est exprimé en standards de pouvoir d'achat (SPA).

  • Ces chiffres sont indicatifs et peuvent varier légèrement selon les sources.


L'Union européenne (UE) ne dispose pas d'un système de pouvoir unique et centralisé comme un État fédéral. Son organisation est complexe et se caractérise par une répartition des pouvoirs entre différentes institutions.


On peut néanmoins identifier trois grands pouvoirs principaux au sein de l'UE :


1. Le pouvoir législatif:

  • Il est partagé entre le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne.

  • Le Parlement européen est composé de 705 députés élus au suffrage universel direct par les citoyens européens. Il représente la voix des citoyens de l'UE.

  • Le Conseil de l'Union européenne réunit les ministres des États membres. Il représente les gouvernements des États membres.

  • En règle générale, le Parlement européen et le Conseil doivent adopter les actes législatifs européens conjointement.


2. Le pouvoir exécutif:

  • Il est principalement détenu par la Commission européenne.

  • La Commission européenne est composée de 27 commissaires, un par État membre.

  • La Commission est responsable de l'élaboration des propositions de législation européenne, de la surveillance de l'application du droit européen et de l'exécution du budget de l'UE.

  • Le Conseil européen, qui réunit les chefs d'État ou de gouvernement des États membres, joue également un rôle important dans l'exercice du pouvoir exécutif, notamment en définissant les orientations politiques générales de l'UE.


3. Le pouvoir judiciaire:

  • Il est indépendant des autres pouvoirs et est confié à la Cour de justice de l'Union européenne.

  • La Cour de justice est chargée d'assurer l'interprétation et l'application uniforme du droit européen.

  • Elle peut être saisie par les institutions européennes, les États membres ou les citoyens européens.


Outre ces trois grands pouvoirs, il existe d'autres institutions et organes qui jouent un rôle important dans le fonctionnement de l'UE, comme la Banque centrale européenne, le Comité économique et social européen et le Comité des régions.


Il est important de noter que les pouvoirs de l'UE sont définis par les traités européens, qui ont été ratifiés par tous les États membres. Les traités définissent les compétences de l'UE et les modalités d'exercice de ses pouvoirs.


En résumé, l'Union européenne dispose d'un système de gouvernance complexe et partagé entre différentes institutions. Ce système vise à garantir un équilibre entre les intérêts des États membres et ceux des citoyens européens.


Pour approfondir vos connaissances sur les pouvoirs de l'UE, je vous recommande de consulter les ressources suivantes :


L'Union européenne et ses États membres ont des compétences distinctes, définies par les traités européens.


L'Union européenne peut légiférer et prendre des décisions dans les domaines suivants :


  • Marché unique: suppression des barrières commerciales entre les États membres, libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes

  • Politique commerciale commune: négociation d'accords commerciaux avec des pays tiers

  • Politique agricole commune: soutien aux agriculteurs et à la production agricole

  • Pêche commune: gestion des ressources halieutiques

  • Espace Schengen: suppression des contrôles aux frontières intérieures

  • Monnaie unique: gestion de l'euro et de la politique monétaire

  • Environnement: lutte contre la pollution et le changement climatique

  • Transports: développement de réseaux de transport européens

  • Énergie: promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique

  • Recherche et innovation: soutien à la recherche et au développement

  • Justice et affaires intérieures: lutte contre la criminalité et le terrorisme, coopération judiciaire

  • Politique sociale: coordination des systèmes de sécurité sociale

  • Culture: promotion de la diversité culturelle européenne

  • Aide au développement: aide aux pays en développement


Les États membres conservent leur souveraineté dans de nombreux domaines, notamment :


  • Organisation politique et constitutionnelle: structure de l'État, système de gouvernance, droits fondamentaux

  • Défense: politique de défense nationale, forces armées

  • Sécurité intérieure: maintien de l'ordre public, police

  • Fiscalité: système fiscal national, impôts

  • Relations extérieures: relations bilatérales avec d'autres pays, participation à des organisations internationales en dehors de l'UE

  • Culture et éducation: contenu des programmes scolaires, langue officielle

  • Santé: organisation du système de santé


Il est important de noter que la répartition des compétences entre l'UE et ses États membres n'est pas toujours claire et peut faire l'objet de litiges. La Cour de justice de l'Union européenne joue un rôle important dans l'interprétation des traités et la résolution des conflits de compétences.


En résumé, l'Union européenne dispose de compétences importantes dans un certain nombre de domaines, mais les États membres conservent également une large autonomie dans d'autres domaines.


Voici quelques exemples concrets de ce que l'Europe peut décider et de ce que chaque pays peut décider pour lui-même :


L'Europe peut décider :

  • Harmoniser les normes de sécurité des produits alimentaires dans tous les États membres.

  • Fixer des quotas de pêche pour chaque État membre afin de protéger les stocks de poissons.

  • Adopter des directives sur la qualité de l'air afin de réduire la pollution.

  • Financer des projets de recherche et d'innovation dans le domaine des énergies renouvelables.

  • Coordonner les politiques de lutte contre le terrorisme entre les États membres.


Chaque pays peut décider :

  • Déterminer l'âge légal de la consommation d'alcool.

  • Organiser son système de police et de justice pénale.

  • Fixer le taux d'imposition sur le revenu.

  • Choisir la langue d'enseignement dans les écoles.

  • Définir son système de santé publique.


Il est important de noter que ces exemples ne sont pas exhaustifs et que la répartition des compétences entre l'UE et ses États membres est complexe et évolue constamment.


Le fonctionnement du Parlement européen


Le Parlement européen est l'une des sept institutions de l'Union européenne (UE) et représente directement les citoyens européens. Il joue un rôle crucial dans le processus législatif de l'UE et contrôle le travail de la Commission européenne.


Voici les principales composantes du Parlement européen :

  • Les députés européens : 705 députés élus au suffrage universel direct dans les 27 États membres pour un mandat de cinq ans. Ils sont regroupés par affinité politique et non par nationalité, au sein de groupes politiques (720 à partir de 2024).

  • Le Président : élu par les députés pour un mandat de deux ans et demi. Il représente le Parlement vis-à-vis des autres institutions de l'UE et du monde extérieur.

  • Les commissions : 20 commissions permanentes et 3 sous-commissions spécialisées dans des domaines politiques spécifiques. Elles examinent les propositions législatives et préparent des rapports.

  • Les groupes politiques : au nombre de 7, ils rassemblent les députés en fonction de leurs affinités politiques. Ils jouent un rôle important dans l'organisation du travail du Parlement et le débat politique.

  • Le secrétariat : il fournit une assistance administrative et technique aux députés et aux organes du Parlement.


Le Parlement européen exerce ses compétences dans les domaines suivants :

  • Législation : le Parlement co-législate avec le Conseil de l'Union européenne, ce qui signifie qu'il doit approuver toutes les lois de l'UE.

  • Budget : le Parlement approuve le budget annuel de l'UE et contrôle son exécution par la Commission.

  • Contrôle de la Commission : le Parlement peut poser des questions à la Commission, organiser des auditions et mener des enquêtes.

  • Dialogue et consultation : le Parlement consulte les citoyens et la société civile sur les questions européennes et organise des débats publics.


Le Parlement européen fonctionne selon un certain nombre de principes fondamentaux :

  • Démocratie : les députés sont élus au suffrage universel direct et représentent la volonté des citoyens européens.

  • Transparence : les travaux du Parlement sont publics et les citoyens peuvent suivre les débats et les votes en ligne.

  • Responsabilité : le Parlement contrôle le travail de la Commission et peut la contraindre à démissionner par une motion de censure.

  • Subsidiarité : l'UE n'intervient que lorsque c'est nécessaire et que les États membres ne peuvent pas agir efficacement à eux seuls.

  • Pluralisme : le Parlement représente une grande diversité d'opinions politiques et d'intérêts.


Le Parlement européen siège à Strasbourg et à Bruxelles. Les sessions plénières, au cours desquelles les députés votent sur les textes législatifs et adoptent des résolutions, se tiennent à Strasbourg. Les réunions des commissions et des groupes politiques ont généralement lieu à Bruxelles.


Le Parlement européen est une institution essentielle de la démocratie européenne. Il joue un rôle crucial dans l'élaboration des politiques européennes et la défense des droits des citoyens européens.


Pour plus d'informations sur le Parlement européen, vous pouvez consulter les sites web suivants :


un pays peut s'opposer à une décision européenne, mais selon différentes modalités et avec des chances de succès variables.


Les principales voies d'opposition pour un État membre sont les suivantes :


1. La procédure législative ordinaire :

  • Dans ce cadre, l'adoption d'une loi européenne requiert l'approbation du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne, généralement à la majorité qualifiée.

  • Un État membre peut s'opposer à une proposition en votant contre au Conseil.

  • Cependant, l'opposition d'un seul État n'est généralement pas suffisante pour bloquer une proposition, car un compromis peut être trouvé entre les États membres ou la proposition peut être modifiée pour tenir compte des objections.


2. La procédure de recours en annulation :

  • Un État membre peut saisir la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour demander l'annulation d'un acte européen qu'il estime illégal.

  • Pour être recevable, le recours doit être fondé sur un motif précis, tel que la violation des traités européens, des droits fondamentaux ou des principes généraux du droit de l'UE.

  • La CJUE est compétente pour statuer sur la légalité de l'acte européen et peut l'annuler s'il est avéré illégal.


3. La procédure de manquement :

  • La Commission européenne peut lancer une procédure de manquement contre un État membre qui ne respecte pas ses obligations en vertu du droit européen.

  • Si l'État membre ne prend pas les mesures nécessaires pour se conformer au droit européen, la Commission peut saisir la CJUE, qui peut lui infliger une sanction financière.


4. Le mécanisme de frein d'urgence :

  • Ce mécanisme permet à un État membre de s'opposer à l'adoption d'une mesure de politique étrangère et de sécurité commune (PESC) qui, selon lui, affecterait gravement ses intérêts nationaux.

  • L'opposition d'un seul État membre peut suffire pour bloquer l'adoption de la mesure.


5. La coopération renforcée :

  • Si un groupe d'au moins neuf États membres souhaite aller plus loin dans l'intégration européenne dans un domaine spécifique, ils peuvent le faire en dehors du cadre des traités européens, par le biais d'une coopération renforcée.

  • Cette option permet aux États membres qui le souhaitent de progresser plus rapidement sur des questions d'intérêt commun, sans être bloqués par les autres États membres.


Il est important de noter que les chances de succès d'un État membre qui s'oppose à une décision européenne varient en fonction de la procédure utilisée et du contexte politique.


  • Dans certains cas, un État membre peut être en mesure de bloquer une proposition en s'opposant fermement ou en formant une coalition avec d'autres États membres.

  • Dans d'autres cas, il peut être plus difficile de s'opposer à une décision, même si un État membre estime qu'elle est illégale ou contraire à ses intérêts nationaux.


En conclusion, les États membres disposent de plusieurs moyens pour s'opposer à une décision européenne. Cependant, le succès d'une opposition n'est pas garanti et dépend de divers facteurs.


Pour approfondir vos connaissances sur ce sujet, je vous recommande de consulter les ressources suivantes :


En résumé, l’Europe, ça sert à quoi?


L'Europe, ou plus précisément l'Union européenne (UE), est une organisation politique et économique qui regroupe 27 États membres. Elle a pour objectif principal de promouvoir la paix, la prospérité et le bien-être de ses citoyens. Pour atteindre cet objectif, l'UE s'est dotée de nombreuses compétences dans des domaines variés, tels que :


1. Marché unique:

  • Suppression des barrières commerciales entre les États membres pour faciliter la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.

  • Avantages pour les consommateurs : plus grand choix de produits, prix plus bas et meilleure qualité.

  • Avantages pour les entreprises : accès à un marché plus vaste, réduction des coûts et stimulation de l'innovation.


2. Politique commerciale commune:

  • Négociation d'accords commerciaux avec des pays tiers afin d'ouvrir de nouveaux marchés pour les produits européens.

  • Protection des intérêts économiques de l'UE et de ses citoyens.

  • Contribution à la promotion du développement durable et des règles commerciales internationales justes.


3. Politique agricole commune:

  • Soutien aux agriculteurs et à la production agricole européenne.

  • Garantie d'un approvisionnement alimentaire sûr et de qualité pour les citoyens européens.

  • Préservation de l'environnement rural et des paysages européens.


4. Pêche commune:

  • Gestion des ressources halieutiques européennes afin de garantir une pêche durable.

  • Protection des stocks de poissons et des écosystèmes marins.

  • Contribution à la sécurité alimentaire et aux moyens de subsistance des pêcheurs européens.


5. Espace Schengen:

  • Suppression des contrôles aux frontières intérieures entre les États membres participants.

  • Facilitation de la libre circulation des personnes, des biens et des services.

  • Renforcement de la coopération policière et judiciaire pour lutter contre la criminalité transfrontalière.


6. Monnaie unique:

  • Gestion de l'euro, la monnaie unique de 19 États membres de l'UE.

  • Stabilisation des prix et promotion de la croissance économique.

  • Facilitation des échanges commerciaux et des voyages au sein de la zone euro.


7. Environnement:

  • Lutte contre la pollution et le changement climatique.

  • Promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.

  • Protection de la biodiversité et des ressources naturelles.


8. Transports:

  • Développement de réseaux de transport européens performants et durables.

  • Facilitation de la mobilité des personnes et des biens.

  • Réduction de l'impact environnemental des transports.


9. Énergie:

  • Promotion d'une politique énergétique commune pour garantir la sécurité d'approvisionnement et la compétitivité de l'UE.

  • Soutien aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique.

  • Lutte contre le changement climatique.


10. Recherche et innovation:

  • Soutien à la recherche et au développement dans des domaines d'intérêt stratégique pour l'UE.

  • Renforcement de la compétitivité technologique de l'Europe.

  • Contribution à la résolution des grands défis mondiaux.


11. Justice et affaires intérieures:

  • Lutte contre la criminalité et le terrorisme.

  • Coopération judiciaire entre les États membres.

  • Protection des droits fondamentaux des citoyens européens.


12. Politique sociale:

  • Coordination des systèmes de sécurité sociale des États membres.

  • Lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale.

  • Promotion de la santé publique et de la protection des consommateurs.


13. Culture:

  • Promotion de la diversité culturelle européenne.

  • Soutien aux artistes et aux industries culturelles.

  • Renforcement du dialogue interculturel.


14. Aide au développement:

  • Aide aux pays en développement pour lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement durable.

  • Contribution à la paix et à la stabilité dans le monde.

  • Promotion des valeurs et des intérêts de l'UE sur la scène internationale.


L'Union européenne est une organisation complexe et évolutive qui joue un rôle important dans la vie de ses citoyens et dans le monde. Ses réalisations sont nombreuses et ses défis également. L'avenir de l'Europe dépendra des choix que feront ses citoyens et ses dirigeants dans les années à venir.


En plus des compétences mentionnées ci-dessus, l'UE dispose également d'autres attributions, telles que la représentation de ses États membres sur la scène internationale, la coordination des politiques économiques et la définition de règles communes pour la protection des consommateurs et de l'environnement.



**L'impact de l'Union européenne sur la vie quotidienne des citoyens est concret et se manifeste dans de nombreux domaines, tels que la possibilité de voyager, travailler et étudier librement


Composition politique du Parlement européen (après les élections de 2019)


Le Parlement européen est composé de 705 députés, élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. Ils ne siègent pas par nationalité mais par groupes politiques, regroupant des députés de différents pays partageant des affinités politiques communes.


ATTENTION: ces chiffres de ne tiennent pas compte des élections du 10 juin 2024.


En 2024, on dénombre 7 groupes politiques au Parlement européen :


1. Groupe du Parti populaire européen (PPE) :

  • Sièges : 182

  • Orientation : centre-droit, conservatisme, libéralisme économique

  • Partis membres : Les Républicains (France), CDU/CSU (Allemagne), Parti populaire (Espagne)


2. Groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) :

  • Sièges : 146

  • Orientation : centre-gauche, social-démocratie, socialisme

  • Partis membres : Parti socialiste (France), Parti social-démocrate allemand (SPD), Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)


3. Groupe Renew Europe :

  • Sièges : 100

  • Orientation : centriste, libéralisme, pro-européen

  • Partis membres : La République en marche (France), Freie Demokratische Partei (FDP) (Allemagne), Ciudadanos (Espagne)


4. Groupe des Verts/ALE :

  • Sièges : 71

  • Orientation : écologisme, progressisme, altermondialisme

  • Partis membres : Europe Écologie Les Verts (France), Alliance 90/Les Verts (Allemagne), Equo (Espagne)


5. Groupe des Conservateurs et des Réformistes européens (CRE) :

  • Sièges : 69

  • Orientation : droite, euroscepticisme, nationalisme

  • Partis membres : Les Républicains (France), Droit et Justice (Pologne), Vox (Espagne)


6. Groupe Gauche (GUE/NGL) :

  • Sièges : 74

  • Orientation : gauche radicale, socialisme, communisme

  • Partis membres : La France insoumise (France), Die Linke (Allemagne), Izquierda Unida (Espagne)


7. Groupe Identité et démocratie (ID) :

  • Sièges : 56

  • Orientation : droite nationaliste, populiste, euroscepticisme

  • Partis membres : Rassemblement national (France), Alternative für Deutschland (AfD) (Allemagne), Vox (Espagne)


Il est important de noter que cette composition est susceptible d'évoluer en cours de mandat, en raison de changements d'affiliation de députés ou de la création de nouveaux groupes politiques.


En outre, il est important de souligner que les groupes politiques ne sont pas homogènes et peuvent regrouper des députés issus de différents pays et de courants politiques parfois divergents.


La procédure d'adhésion à l'Union européenne


Un pays qui souhaite adhérer à l'Union européenne (UE) doit suivre une procédure stricte et complexe, définie par les traités européens. Cette procédure vise à évaluer la capacité du pays candidat à respecter les obligations et les critères d'adhésion à l'UE.


Les étapes principales de la procédure d'adhésion sont les suivantes :


1. Demande d'adhésion :

  • Le pays candidat adresse une demande officielle au Conseil de l'UE.

  • La demande doit être accompagnée d'une déclaration dans laquelle le pays candidat exprime son engagement à respecter les valeurs et les principes fondamentaux de l'UE, ainsi que les obligations découlant des traités européens.


2. Avis de la Commission européenne :

  • La Commission européenne analyse la demande d'adhésion et rédige un avis dans lequel elle évalue la capacité du pays candidat à remplir les critères d'adhésion.

  • L'avis de la Commission est publié et soumis au Conseil de l'UE.


3. Décision du Conseil européen :

  • Le Conseil européen, statuant à l'unanimité, décide s'il ouvre ou non des négociations officielles avec le pays candidat.

  • Si le Conseil européen décide d'ouvrir des négociations, il définit les orientations et les priorités de ces négociations.


4. Négociations d'adhésion :

  • Les négociations entre l'UE et le pays candidat portent sur l'ensemble des acquis de l'UE, c'est-à-dire l'ensemble des règles, des politiques et des engagements auxquels les États membres de l'UE ont déjà souscrit.

  • Les négociations sont menées chapitre par chapitre et chaque chapitre doit être conclu avant de passer au suivant.

  • Les négociations peuvent être longues et complexes, car elles nécessitent un consensus entre tous les États membres de l'UE et le pays candidat.


5. Accord d'adhésion :

  • Une fois que toutes les négociations ont été conclues, l'UE et le pays candidat signent un accord d'adhésion.

  • L'accord d'adhésion définit les conditions et les modalités de l'adhésion du pays à l'UE, y compris la date d'adhésion.


6. Ratification de l'accord d'adhésion :

  • L'accord d'adhésion doit être ratifié par tous les États membres de l'UE et par le pays candidat, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives.

  • La ratification peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.


7. Entrée en vigueur de l'accord d'adhésion :

  • L'accord d'adhésion entre en vigueur à la date fixée dans l'accord, généralement un ou deux ans après la ratification par tous les États membres et le pays candidat.

  • À cette date, le pays candidat devient officiellement un État membre de l'UE.


Critères d'adhésion à l'UE :


Pour adhérer à l'UE, un pays doit remplir un certain nombre de critères, regroupés en trois catégories principales :


1. Critères politiques :

  • Le pays candidat doit respecter les valeurs et les principes fondamentaux de l'UE, tels que la démocratie, l'État de droit, les droits de l'homme et les libertés fondamentales.

  • Il doit disposer d'institutions stables et démocratiques et d'une administration publique efficace.

  • Il doit garantir la protection des minorités et la lutte contre la discrimination.


2. Critères économiques :

  • Le pays candidat doit avoir une économie de marché viable et être capable de faire face à la pression concurrentielle et aux forces du marché à l'intérieur de l'UE.

  • Il doit pouvoir respecter les règles économiques et financières de l'UE, telles que la discipline budgétaire et la stabilité des prix.


3. Critères acquis :

  • Le pays candidat doit être en mesure d'assumer les obligations découlant des traités européens et d'adhérer à tous les acquis de l'UE, c'est-à-dire l'ensemble des règles, des politiques et des engagements auxquels les États membres de l'UE ont déjà souscrit.


La procédure d'adhésion à l'UE est un processus long et complexe qui exige un engagement politique fort et des efforts importants de la part du pays candidat.


Pour plus d'informations sur la procédure d'adhésion à l'UE, vous pouvez consulter les sites web suivants :



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