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8 km a travers Ploumanac'h: plein les yeux et le coeur!

  • christiantonelli
  • 9 sept.
  • 11 min de lecture

Le fameux "Les sentiers de Ploumanac'h" proposé par Côtes d'Armor Destination, avec ses 8,9 km de pure beauté granitique, balisé en jaune et labellisé FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre)!


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Mis à jour le 21/02/2025, départ à Notre-Dame de la Clarté (près de PERROS-GUIREC, 22700, aux coordonnées Lat 48.817516 Lng -3.474793), une marche facile de 2h effectives (mais , compte bien plus avec les haltes pour les vues époustouflantes, une a deux heures de haltes successives), un dénivelé modeste de +83 m / -83 m, et un parcours qui oscille entre 3 m et 66 m d'altitude. Le profil altimétrique montre une montée progressive jusqu'à environ 3 km (vers 60 m), puis une descente douce, avec un retour à 12 m au point final – rien de vertigineux, parfait pour une balade contemplative au milieu des amas de granits roses aux formes "imposantes et étonnantes". C'est un parcours en boucle ou linéaire qui déroule un paysage unique, parsemé de patrimoines historiques et maritimes – un vrai condensé de l'âme bretonne. Allons-y, comme si on refaisait la rando ensemble !


Le parcours étape par étape : ce qu'on voit en chemin!


Le sentier démarre doucement et gagne en intensité, avec des vues qui invitent à s'arrêter tous les 500 m. Distance totale : 8,9 km, mais avec les pauses (photos des rochers, explications des panneaux, ou juste l'émerveillement), c'est facilement 3-4h. Balisage jaune clair et visible, sur des chemins côtiers bien entretenus (attention aux zones glissantes après la pluie, et aux marées pour les plages). Voici le déroulé approximatif:


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  1. Départ à la Chapelle de La Clarté


    Tu commences pile au point indiqué (Lat 48.817516 Lng -3.474793), devant Notre-Dame-de-la-Clarté (Lat 48.81777 Lng -3.47442). C'est une petite chapelle du XVIe siècle, dédiée à la Vierge Marie, nichée dans le bourg de La Clarté (un hameau paisible de Perros-Guirec). Ce qu'on voit : une architecture simple en granit local, entourée de landes fleuries (bruyères et ajoncs en septembre) et de vestiges mégalithiques discrets (menhirs et croix celtiques). L'histoire ici est fascinante : ce site était un lieu de culte païen celtique bien avant le christianisme, avec des pèlerinages médiévaux pour la "Clarté" (lumière divine). Au XIXe siècle, elle servait de point de repère pour les carriers des environs. En partant, le sentier grimpe légèrement (vers les 60 m d'altitude au 3 km), traversant des champs et des dunes où les premiers granits roses émergent – des blocs érodés par des millénaires de vent et de mer, formant déjà des sculptures naturelles. C'est l'occasion d'une première halte pour sentir l'odeur iodée et admirer le paysage maritime qui s'ouvre.


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  2. Passage au Parc des Sculptures Christian Gad et Daniel Chhé (vers 1-2 km, Lat 48.825161 Lng -3.47988)


    Très vite, tu arrives au Parc des Sculptures (en accès libre, réaménagé en 2017 comme on en a parlé avant). Ce qu'on voit : une dizaine (en fait 18 !) de sculptures monumentales en granit rose ou gris, disséminées le long d'un sentier fléché – des formes abstraites ou figuratives inspirées de légendes bretonnes (comme l'Ankou ou Dahud). Le paysage s'intègre parfaitement : les œuvres dialoguent avec les rochers naturels, sous un ciel souvent changeant. Patrimoine et histoire : Ce n'est pas "naturel", mais un hommage moderne au granit local, issu de symposiums en 1998 et 2007. Les carrières voisines (abandonnées depuis les années 1950) rappellent l'ère industrielle de Ploumanac'h, où des milliers d'ouvriers exportaient la pierre rose pour des chefs-d'œuvre comme l'Opéra de Paris. Une halte ici (10-15 min) pour lire les panneaux : c'est gratuit, et en septembre 2025, les couleurs automnales rendent les sculptures encore plus vibrantes.


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  3. Le passage par le port de Ploumanac'h : une immersion dans le cœur battant de la Côte de Granit Rose


    Le port de Ploumanac'h est un petit havre naturel, abrité dans une crique étroite, avec une flotte modeste de bateaux de pêche colorés (chalutiers et caseyeurs pour la langoustine locale) amarrés le long des quais en pierre. Pas un grand port commercial comme à Saint-Malo, mais un endroit authentique, avec des cabanes d'armateurs du XIXe siècle, des treuils rouillés et des filets séchant au vent. Le sentier longe les quais, offrant des vues rapprochées sur l'activité quotidienne – peut-être un pêcheur qui répare ses nasses, ou des promeneurs avec des glaces de la crêperie voisine.


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    Le chenal vers la mer : une porte d'entrée spectaculaire qui s'ouvre directement sur la Manche! Le chenal est un bras d'eau naturel, long d'environ 500-600 m et large de 50-100 m à son embouchure, creusé dans les rochers roses par l'érosion millénaire et entretenu par l'homme depuis des siècles.


    Ce qu'on voit en le longeant : Des eaux turquoise qui scintillent sous le soleil, bordées de falaises granitiques abruptes (jusqu'à 20-30 m de haut), avec des vagues qui s'engouffrent doucement à marée montante. Au bout, l'horizon s'ouvre sur la mer agitée, avec les Sept-Îles visibles comme des sentinelles au large (à 2-3 km). Si la marée est basse (vérifie les horaires, car ça change tout !), tu aperçois des vasières et des berniques sur les berges ; à marée haute, c'est un ballet de bateaux qui entrent et sortent, guidés par le phare rouge et blanc de Mean Ruz perché à quelques encablures.


    Expérience : Une halte ici est incontournable – assieds-toi sur un banc en granit pour regarder les courants (ils peuvent être forts, avec des tourbillons près des rochers), et imagine les tempêtes hivernales qui font mugir le chenal. C'est un spot photo parfait, surtout au coucher du soleil quand les roches rosissent encore plus.


    Attention aux marées : le chenal est navigable en sécurité, mais le sentier reste au sec, avec des escaliers pour éviter les zones inondables.


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    Les moulins à marée : un patrimoine ingénieux et historique

    Ils sont un peu en retrait mais intégrés au paysage côtier. À Ploumanac'h, on parle surtout des moulins du Traou-Mäc (ou "vallée des mulots" en breton), un ensemble de trois moulins à marée emblématiques, datant du XVIIe-XVIIIe siècle, situés juste au sud du port, dans une petite anse reliée au chenal.


    Ce qu'on voit : Des structures en granit massif, avec des roues à aubes en bois (certaines restaurées) qui tournaient grâce à la force des marées – l'eau montante remplissait un bassin, et en descendant, elle actionnait les meules pour moudre le blé ou le sarrasin. Aujourd'hui, ils sont en ruines pittoresques ou partiellement reconvertis (un sert de gîte ou d'atelier d'artistes), couverts de lierre et intégrés aux rochers roses, comme des sentinelles oubliées. Depuis le sentier, tu les aperçois au détour d'un virage, avec des panneaux explicatifs FFRP qui racontent leur fonctionnement.


    Patrimoine et histoire : Ces moulins sont un témoignage génial de l'ingéniosité bretonne face à la mer. Introduits en Bretagne au XVIe siècle (inspirés des modèles normands), ils permettaient de moudre du grain sans dépendre des vents ou rivières – idéal pour cette côte aux marées importantes (jusqu'à 8-10 m d'amplitude !). À Ploumanac'h, ils étaient liés à l'essor du port au XVIIIe siècle, quand la pêche à la morue et le commerce de granit (exporté via le chenal) enrichissaient la région. Les familles locales (comme les armateurs de Costaérès, visible depuis la plage Saint-Guirec) en possédaient plusieurs ; un moulin typique produisait jusqu'à 100 kg de farine par marée.


    Histoire plus sombre : Au XIXe, avec l'industrialisation des carrières de granit (près de La Clarté), les moulins déclinent face aux minoteries à vapeur, et beaucoup sont abandonnés après les tempêtes de 1859-1860 qui endommagent les digues. Pendant la Seconde Guerre, certains servent de cache aux résistants. Aujourd'hui, protégés par le Conservatoire du Littoral (comme expliqué à la Maison du Littoral près du phare), ils symbolisent le patrimoine agro-maritime breton – un lien entre la terre, la mer et l'énergie renouvelable d'hier (et peut-être de demain, avec des projets éco-touristiques en 2025 pour les restaurer en sites éducatifs).



  4. Descente vers la Plage Saint-Guirec (vers 3-4 km, après le pic altimétrique à 5,9 km – Lat 48.83292 Lng -3.486165)


    Le sentier redescend (dénivelé négatif vers 0-20 m), entrant dans le cœur du chaos granitique. Ce qu'on voit : la Plage Saint-Guirec, une crique de sable bordée de rochers roses torturés – des vagues calmes en septembre, idéales pour une pause pieds dans l'eau. À partir de là, découvre l'oratoire Saint-Guirec (une hutte en granit du Ve siècle, reconstruite au XIXe) et la Chapelle Saint-Guirec voisine. Admire la vue sur le château de Costaérès, un manoir du XVIIe siècle juché sur son îlot rocheux, comme un mirage au large (propriété privée, mais visible de loin).


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    Patrimoine et histoire : Saint-Guirec (ou Guirec), un moine irlandais (ou gallois) du Ve siècle, est la figure légendaire du coin. Fuyant les invasions, il accoste ici pour évangéliser les Bretons païens : il attache son âne à des "pierres percées" (encore visibles dans l'oratoire, percées par l'érosion ou miraculeusement !) et fait jaillir une source pour baptiser les locaux. Légendes : Les femmes stériles y frottaient des galets pour la fertilité (survivance celtique). Le château, quant à lui, évoque l'aristocratie bretonne du XVIIe, avec des vues sur les Sept-Îles (réserve ornithologique au loin). C'est un spot pour observer oiseaux et phoques – une halte contemplative inévitable, surtout avec la lumière rasante de l'après-midi.


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  5. Arrivée au Phare de Ploumanac'h (Mean Ruz) et fin du circuit (vers 6-8,9 km)


    Le point culminant (littéralement !) : le Phare de Mean Ruz (rouge et blanc, 15 m de haut, construit en 1860).


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    Ce qu'on voit : Il marque l'entrée du port de Ploumanac'h, avec un panorama à couper le souffle sur la baie – au loin, les Sept-Îles (archipel sauvage, paradis des oiseaux comme les macareux moines et fous de Bassan). Juste à côté, la Maison du Littoral (ouverture au public en saison, expo permanente sur le rôle du Conservatoire du Littoral dans la protection de la Côte de Granit Rose).


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    Patrimoine et histoire : Le phare guidait les navires depuis l'Âge d'Or de la pêche à la morue (XIXe siècle), évitant les écueils des Sept-Îles (site classé Natura 2000 depuis 2001). La Maison du Littoral explique l'érosion marine (accélérée par le climat) et la préservation : ce littoral est un trésor géologique de 300 millions d'années, sculpté par les glaciers. Fin du parcours à 8,9 km, avec un retour serein vers La Clarté – peut-être une glace au port pour fêter ça.


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  6. La continuation du sentier après le phare : une côte sauvage et panoramique


    Depuis le phare de Mean Ruz (perché à 66 m d'altitude max du circuit, avec sa vue 360° sur les Sept-Îles), le chemin ne remonte pas tout de suite vers l'intérieur ; il suit d'abord la crête côtière vers l'est, en longeant les rochers granitiques roses. C'est une partie optionnelle mais tentante du GR34 (le grand sentier des douaniers qui encercle la Bretagne).


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Les vues sur Perros-Guirec et ses plages : un panorama à couper le souffle


En continuant sur la côte, les vues s'ouvrent généreusement sur Perros-Guirec et sa baie emblématique – une carte postale vivante ! Ce qu'on voit précisément :


  • La baie de Perros-Guirec en grand angle : la grande plage de Trestraou (la plus longue de la commune, 3 km de sable fin blanc mêlé de granit rose, bordée de villas Belle Époque du début XXe siècle). C'est une vue plongeante depuis les falaises : imagine les vagues turquoise qui moutonnent, les familles qui bronzent (encore quelques-unes en septembre), et au fond, le centre-ville de Perros avec son clocher de l'église Saint-Jacques (XVe siècle) qui pointe comme un repère. Plus à droite, des anses plus sauvages comme la plage de Saint Guirec (que tu as déjà vue plus tôt, mais d'ici, c'est un autre angle, avec l'oratoire qui ressemble à un jouet miniature).

  • Autres plages en ligne de mire : En zoomant vers l'est, tu aperçois la plage du Port de plaisance (près du centre, animée par des yachts et des cafés en terrasse), et si la visibilité est bonne (souvent le cas en automne), les silhouettes des plages de Trégastel au loin (à 5 km, avec ses fameux œufs géants en granit). Ces plages ne sont pas directement accessibles depuis ce tronçon (il faut descendre par des escaliers raides), mais les vues sont époustouflantes – parfait pour des photos panoramiques. En septembre 2025, les dunes sont parsemées de fleurs sauvages (oyats et immortelles), et tu pourrais même spotter des oiseaux migrateurs (hérons ou sternes) qui survolent la baie.


  • Dans le circuit "Les sentiers de Ploumanac'h", la vue sur l'île Tomé émerge naturellement lors de la continuation côtière après le phare de Mean Ruz (vers les 6-8 km, et au-delà si tu prolonges un peu). Depuis le phare lui-même (à 66 m d'altitude), tu as déjà un aperçu lointain, mais en suivant le sentier vers l'est le long des falaises (sur 500 m à 1 km supplémentaires, toujours balisé jaune/GR34), tu arrives à un belvédère naturel – souvent appelé "pointe de la Varde" ou simplement un promontoire rocheux près du chaos granitique. C'est là que l'île se révèle pleinement : à environ 1-2 km au large, elle se dresse comme une sentinelle solitaire au milieu de la baie de Perros-Guirec.Ce qu'on voit précisément : L'île Tomé est un bloc compact de granit rose (environ 200 m de long sur 100 m de large, culminant à 30 m), couvert de bruyères et d'oiseaux nichant dans ses crevasses. Depuis la côte, elle apparaît comme une silhouette trapue et verte, contrastant avec la mer turquoise agitée par les vagues. À marée basse, tu distingues ses contours escarpés et peut-être des phoques qui s'y reposent ; à marée haute, elle semble flotter comme un bateau échoué. En arrière-plan, elle cadre parfaitement les plages de Perros-Guirec (Trestraou en contrebas, avec son sable étincelant et ses villas colorées), et si le temps est clair, les contours flous des Sept-Îles plus à l'est. La lumière change tout : au matin, elle est baignée d'un rose doux ; l'après-midi, les ombres accentuent ses formes rugueuses. C'est une vue "classique" des cartes postales de la Côte de Granit Rose, mais en live, c'est hypnotique – le vent porte les cris des sternes, et tu sens l'immensité de l'océan.


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Cette portion côtière, c'est le joyau pour les contemplatifs : le sentier serpente à 20-40 m au-dessus de la mer, avec des belvédères naturels où s'asseoir. Compte 20-30 min de marche supplémentaire, mais ça vaut le détour – surtout si tu vises le coucher de soleil (vers 20h en ce moment), quand les rochers virent au fuchsia et que Perros s'illumine en contrebas.


L'île Tomé n'est pas qu'un rocher pittoresque ; elle est un morceau vivant du patrimoine breton, lié à la mer et aux légendes locales.


  • Histoire naturelle et géologique : Comme le reste de Ploumanac'h, l'île est un vestige du granite rose formé il y a 300 millions d'années, érodé par les glaciers et la mer. Classée dans le site Natura 2000 des Sept-Îles (dont elle fait partie, avec ses voisines comme Rouz ou Bono), c'est un sanctuaire pour la faune : macareux moines (en migration automnale), fous de Bassan et sternes pierregarin y nichent. Pas d'accès autorisé (propriété du Conservatoire du Littoral), pour préserver la biodiversité – mais les vues depuis la côte suffisent à en saisir la magie.


  • Héritage humain et maritime : Au Moyen Âge, l'île servait de repaire aux pêcheurs de homards et aux douaniers (le sentier en face était leur ronde pour traquer les contrebandiers). Légende bretonne : Son nom "Tomé" viendrait de "Tombeau" ou d'un saint local (peut-être lié à Saint Guirec, tout proche), ou d'un naufrage ancien où des marins y trouvèrent refuge. Au XIXe siècle, avec l'essor du port de Ploumanac'h, des phares temporaires y étaient allumés pour guider les navires évitant les écueils – un rôle pris ensuite par Mean Ruz. Histoire tragique : Des naufrages y ont eu lieu, comme en 1859 lors d'une tempête qui emporta des cargaisons de granit. Aujourd'hui, en 2025, elle symbolise la protection environnementale : des études du Conservatoire (visibles à la Maison du Littoral près du phare) montrent comment le réchauffement accélère l'érosion, menaçant ces îles.


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  • Lien avec Perros-Guirec : Depuis les plages vues d'en bas (Trestraou ou le Port de Plaisance), l'île semble accessible à la nage, mais c'est une illusion – elle marque la limite de la baie, rappelant l'histoire balnéaire de Perros, station prisée depuis 1880 pour ses "eaux vivifiantes" et ses vues insulaires.


Parler de l'expérience globale : patrimoine, histoire et impressions


Ce circuit, c'est plus qu'une rando : c'est un voyage dans le temps au fil des granits roses, un paysage "unique" comme le dit la fiche, classé depuis 1986 pour sa géologie exceptionnelle (amas nés de l'orogenèse hercynienne, érodés par la mer). Patrimoine : Un mélange religieux (chapelles celto-chrétiennes), industriel (carrières du XIXe, qui ont fait la fortune de Perros-Guirec), maritime (phare, oratoire, château) et culturel (sculptures contemporaines). Histoire : Du néolithique (menhirs) à aujourd'hui, en passant par les saints évangélisateurs et les carriers immigrés (grèves en 1900 pour de meilleures conditions). En 2025, avec la mise à jour de février, l'accent est sur l'éco-responsabilité – respecte les sentiers pour éviter l'érosion, et note que Cirkwi/Côtes d'Armor avertit : infos indicatives, vérifie les conditions (pas de difficulté notée, mais facile pour tous).


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Franchement, après l'avoir "refait" mentalement, je dirais que c'est une balade qui marque : les formes étonnantes des rochers te font rêver de géants préhistoriques, les légendes de Saint-Guirec ajoutent du mystère, et le phare offre ce sentiment d'infini océanique.


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Toutes les photos sont prises par mes soins et sont donc ma propriété. Vous pouvez me les demander si nécessaire.

 
 
 

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