Locronan, un bourg et une montagne sacree
- christiantonelli
- 6 août
- 16 min de lecture
Locronan, petite cité de caractère située dans le Finistère en Bretagne, est l’un des plus beaux villages de France, renommé pour son patrimoine architectural, son histoire riche et son importance spirituelle. Voici un aperçu détaillé de la cité, de son histoire et de ses particularités :

Présentation générale de Locronan
Situation géographique : Locronan se trouve à environ 15 km de Quimper et à proximité de la baie de Douarnenez, au pied de la montagne de Locronan (289 m). Son cadre pittoresque, entre collines et vallées, en fait un lieu prisé des visiteurs.
Patrimoine : La cité est célèbre pour ses maisons en granit des XVe-XVIIIe siècles, sa place centrale avec l’église Saint-Ronan, son puits ancien et ses ruelles pavées, qui lui donnent un charme intemporel.
Label et tourisme : Classée Petite Cité de Caractère et Plus Beaux Villages de France, Locronan attire des touristes pour son authenticité, ses traditions bretonnes et son rôle dans des tournages de films (comme Tess de Roman Polanski ou Chouans !).
Histoire de Locronan
Origines et période celtique
Site sacré : Locronan est bâti sur un ancien nemeton, un espace sacré celtique de 12 km de périmètre, délimité par 12 stations correspondant aux mois de l’année celtique. Ce lieu, associé à la forêt du Duc et à la montagne de Locronan, était un centre spirituel avant la christianisation.
Saint Ronan : La fondation légendaire de Locronan est attribuée à Saint Ronan, un moine irlandais du VIe ou VIIe siècle, qui aurait évangélisé la région. Selon la légende, il s’installa comme ermite près de la forêt du Duc, attirant des disciples et posant les bases de la communauté. Son tombeau, dans l’église Saint-Ronan, devint un lieu de pèlerinage.
Moyen Âge : essor spirituel et commercial
Pèlerinages et Troménies : Dès le Moyen Âge, Locronan devient un centre de pèlerinage en l’honneur de Saint Ronan. Les Troménies, processions religieuses suivant le tracé du nemeton, émergent à cette époque. La Grande Troménie (tous les six ans, dernière en 2025) et la Petite Troménie (annuelle) perpétuent cette tradition, mêlant héritage celtique et chrétien.
Développement économique : À partir du XIVe siècle, Locronan prospère grâce à l’industrie du tissage de la toile à voile, appelée toile de Locronan ou olona. Cette activité, soutenue par les ducs de Bretagne, fait de la cité un centre économique majeur, fournissant des toiles pour la marine bretonne et même pour la Compagnie des Indes.
Renaissance et apogée (XVe-XVIIe siècles)
Mécénat des Rohan : La famille de Rohan, puissante dynastie bretonne, joue un rôle clé dans le développement de Locronan. Ils financent la construction de l’église Saint-Ronan (XVe siècle), un chef-d’œuvre gothique, et d’autres bâtiments en granit, donnant à la cité son visage actuel.
Richesse du tissage : Au XVIe siècle, Locronan est à son apogée économique grâce à la production de chanvre et de lin, exportés vers l’Europe entière. Les riches marchands bâtissent les belles demeures visibles aujourd’hui autour de la place centrale.
Foires et marchés : La cité devient un carrefour commercial, avec des foires attirant marchands et visiteurs, renforçant son rayonnement.

Déclin et renouveau (XVIIIe-XXe siècles)
Déclin économique : À partir du XVIIIe siècle, la concurrence des nouvelles techniques de tissage et des ports comme Lorient entraîne le déclin de l’industrie textile de Locronan. La cité perd de son importance économique, mais conserve son patrimoine architectural.
Christianisation et préservation : L’Église maintient l’importance spirituelle de Locronan à travers les Troménies et le culte de Saint Ronan. Au XIXe siècle, la montagne de Locronan devient un lieu clé avec la construction de la chapelle Ar Sonj (1911, reconstruite en 1977).
Renouveau touristique : Au XXe siècle, Locronan renaît grâce au tourisme. Son classement comme monument historique (dès 1924 pour l’église) et son attrait pour les artistes et cinéastes redonnent vie à la cité. Les efforts de préservation maintiennent son authenticité.
Points d’intérêt majeurs
Église Saint-Ronan : Construite au XVe siècle, elle abrite le tombeau de Saint Ronan et une chaire en bois sculpté. Ses vitraux et son architecture gothique flamboyant en font un joyau.

Chapelle Ar Sonj : Située sur la montagne de Locronan, elle est un lieu clé des Troménies, avec des vitraux modernes de Jean Bazaine.
Place centrale : Entourée de maisons en granit, elle est le cœur de la cité, avec un puits du XVIe siècle et des façades Renaissance.
Troménies : Ces processions, particulièrement la Grande Troménie, attirent des milliers de participants. Elles suivent un parcours de 12 km ponctué de stations, dont la chapelle Ar Sonj.
Musée de Locronan : Il retrace l’histoire de la cité, son industrie textile et son lien avec Saint Ronan.
Signification culturelle et spirituelle
Héritage celtique et chrétien : Locronan est un exemple rare de continuité entre les traditions celtiques (nemeton, stations) et chrétiennes (Troménies, culte de Saint Ronan). Cette dualité en fait un lieu unique en Bretagne.
Identité bretonne : La cité incarne l’âme bretonne à travers son architecture, ses traditions et sa langue (le breton était parlé couramment jusqu’au XIXe siècle).
Lieu de tournage : Locronan a servi de décor à plusieurs films historiques grâce à son cadre préservé, renforçant son aura culturelle.
Locronan aujourd’hui
Tourisme : La cité attire des visiteurs pour ses ruelles, ses boutiques d’artisanat (notamment en chanvre, en écho à son passé), ses restaurants et ses sentiers de randonnée vers la montagne de Locronan.
Événements : Outre les Troménies, Locronan accueille des festivals, des marchés artisanaux et des expositions, souvent liés à son patrimoine.
Préservation : La cité est protégée pour conserver son authenticité, avec des restrictions sur les modifications architecturales, ce qui lui donne un aspect figé dans le temps.

Conclusion
Locronan est une cité où se mêlent histoire, spiritualité et beauté architecturale. De ses origines celtiques à son apogée textile au Moyen Âge, en passant par son renouveau touristique, elle incarne l’essence de la Bretagne. Son lien avec Saint Ronan, les Troménies et son cadre préservé en font un lieu d’exception, à la fois lieu de pèlerinage et destination touristique. La montagne de Locronan, avec la chapelle Ar Sonj, complète ce tableau en offrant une dimension spirituelle et paysagère unique.
La montagne
La montagne de Locronan, située dans le Finistère en Bretagne, est un site emblématique à la fois pour son importance géographique, spirituelle et culturelle. Voici un aperçu détaillé de ses caractéristiques, son histoire et sa signification :
Caractéristiques géographiques
Localisation et altitude : La montagne de Locronan, culminant à environ 289 mètres, est l’un des points les plus élevés de la région, offrant une vue panoramique sur la baie de Douarnenez, le Ménez-Hom et la plaine du Porzay. Elle se trouve près du bourg de Locronan, à proximité du lieu-dit Plas ar C’horn.
Environnement naturel : Le sommet est caractérisé par un paysage de landes et de rochers, avec des affleurements granitiques. La forêt du Duc, située à proximité, ajoute une dimension boisée et mystique, renforçant l’aspect sauvage du lieu.
Accessibilité : La montagne est accessible via des sentiers de randonnée, comme ceux proposés par Visorando, qui permettent de découvrir ses points d’intérêt, notamment la chapelle Ar Sonj. Un chemin marqué par une croix et une chaire à prêcher en pierre (1887) mène au sommet.

Importance historique et spirituelle
Héritage celtique : La montagne de Locronan est intégrée dans un nemeton, un espace sacré celtique de 12 km de périmètre, délimité par 12 stations correspondant aux mois de l’année celtique. Ce site, christianisé au fil du temps, témoigne de la superposition des cultes païens et chrétiens. Des légendes évoquent un dolmen christianisé à l’emplacement de la chapelle Ar Sonj.
Lien avec Saint Ronan : La montagne est associée à Saint Ronan, un moine irlandais du VIIe siècle, considéré comme l’évangélisateur de Locronan. Son ermitage aurait été situé à proximité, et son culte reste central dans les traditions locales, notamment lors des Troménies.
Troménies : La montagne est un lieu clé des Grande et Petite Troménies, processions religieuses qui suivent le tracé du nemeton. La Grande Troménie et la Petite Troménie, annuelle, passent par la chapelle Ar Sonj, où des offices sont célébrés, faisant du sommet un point de recueillement majeur.
Rôle culturel et touristique
Chapelle Ar Sonj : Située au sommet, cette chapelle (reconstruite en 1977) est un symbole du lieu. Ses vitraux modernes de Jean Bazaine et son rôle dans les Troménies en font une attraction à la fois spirituelle et artistique.
Panorama exceptionnel : La montagne attire les visiteurs pour sa vue imprenable, qui s’étend jusqu’à la mer. C’est un lieu prisé des randonneurs et des photographes.
Patrimoine local : La montagne est intégrée dans le riche patrimoine de Locronan, l’un des plus beaux villages de France, connu pour son architecture en granit, son histoire liée au tissage de la toile à voile et ses traditions bretonnes.
Signification symbolique
Lieu de mémoire : La montagne incarne un lien entre le passé celtique, l’héritage chrétien et la culture bretonne contemporaine. Son nom, parfois associé à « Plas ar C’horn » (lieu du sommet ou du cor), évoque son rôle de point culminant, tant géographique que spirituel.
Nature et spiritualité : Le cadre naturel, combiné à la présence de la chapelle et des stations de la Troménie, en fait un espace où se mêlent contemplation, histoire et connexion avec la nature.

Activités et attraits
Randonnées : Plusieurs circuits pédestres permettent d’explorer la montagne, souvent en lien avec le bourg de Locronan ou la forêt du Duc. Ces sentiers offrent une immersion dans le paysage et l’histoire locale.
Événements religieux : Les Troménies attirent des milliers de pèlerins et de curieux, avec des processions colorées et des rituels ancrés dans la tradition.
Visites culturelles : La montagne, avec la chapelle Ar Sonj, est un point d’intérêt pour les amateurs d’art (vitraux de Bazaine) et d’histoire bretonne.
Conclusion
La montagne de Locronan est bien plus qu’un simple relief : c’est un lieu chargé de spiritualité, d’histoire et de beauté naturelle. Elle incarne l’âme de Locronan, reliant les traditions celtiques et chrétiennes à travers les Troménies et la chapelle Ar Sonj. Son panorama, son patrimoine et son rôle dans les pèlerinages en font un site incontournable pour les visiteurs et les habitants, symbole de l’identité bretonne.
La chapelle sur la montagne!
La chapelle Ar Sonj, située à Locronan dans le Finistère (Bretagne), est un lieu emblématique chargé d’histoire et de spiritualité. Voici un résumé détaillé concernant son histoire, son emplacement et son utilité, basé sur les informations disponibles :

Histoire de la chapelle Ar Sonj
Origine légendaire : Selon la tradition, la chapelle Ar Sonj (« chapelle du Souvenir » en breton) aurait été construite sur un site ancien, possiblement un dolmen christianisé, témoignant de la superposition des cultes païens et chrétiens dans la région. Cette légende suggère une continuité spirituelle remontant à l’époque médiévale.
Première chapelle (1911-1912) : Une chapelle fut érigée en 1911, grâce aux dons de Madame Paul Lemonnier, au sommet de la montagne de Locronan, au lieu-dit Plas ar C’horn. Elle fut inaugurée en 1912, comme l’atteste une plaque. Cependant, cette structure, jugée trop haute et vulnérable aux vents et à la foudre, fut démolie en 1977.
Chapelle actuelle (1977) : À la place, une chapelle plus basse, inspirée de la chapelle Saint-They à la Pointe du Van, fut construite sous la direction de l’abbé Maurice Dilasser, recteur de la paroisse, pour répondre aux besoins de la Grande Troménie. Elle fut achevée pour la procession de 1977.
Vitraux modernes : La chapelle est ornée de vitraux contemporains réalisés par Jean Bazaine (1904-2001), un artiste connu pour ses mosaïques. Ces vitraux, dont un seul est visible de l’extérieur, ajoutent une dimension artistique notable.

Emplacement
Situation géographique : La chapelle Ar Sonj se trouve au sommet de la montagne de Locronan, à 289 mètres d’altitude, dans le prolongement de la montagne du Prieuré, près du lieu-dit Plas ar C’horn. Cet emplacement offre un panorama exceptionnel sur la baie de Douarnenez, le Ménez-Hom et la plaine du Porzay, ce qui en fait un lieu privilégié pour les visiteurs et les pèlerins.
Signification spirituelle : L’emplacement au sommet de la montagne, proche de la forêt du Duc, s’inscrit dans la tradition celtique et chrétienne. Le site est intégré au nemeton, un quadrilatère sacré celtique de 12 km de périmètre, marqué par 12 points correspondant aux mois de l’année celtique, aujourd’hui christianisés par les 12 stations de la Troménie.
Accessibilité : On y accède par un chemin passant entre une croix et une chaire à prêcher en pierre datant de 1887, renforçant son rôle dans les processions religieuses.
Utilité
Rôle dans la Troménie : La chapelle Ar Sonj est une étape incontournable des Troménies, processions religieuses emblématiques de Locronan. La Grande Troménie, qui a lieu tous les six ans (dernière en 2025), et la Petite Troménie, annuelle, passent par ce lieu, où la chapelle sert de point de recueillement et de célébration. Son emplacement élevé en fait un lieu symbolique pour ces rituels, liant le sacré au paysage.
Lieu de culte et de pèlerinage : Bien que souvent fermée, la chapelle reste un lieu de culte actif où des offices religieux sont célébrés, attirant les habitants et les pèlerins pour la prière et la méditation.
Attrait touristique : Outre son rôle spirituel, la chapelle est une attraction touristique, notamment pour ses vitraux, son architecture simple et son cadre offrant une vue imprenable. Elle est intégrée dans des circuits de randonnée, comme ceux proposés par Visorando, qui permettent de découvrir la montagne de Locronan et ses environs.
Particularités
Architecture : La chapelle actuelle est une construction basse en pierre, adaptée aux conditions climatiques rigoureuses du sommet. Sa simplicité contraste avec la richesse des vitraux modernes de Bazaine.
Lien avec Saint Ronan : Bien que dédiée au « Souvenir », la chapelle s’inscrit dans le contexte spirituel de Locronan, marqué par le culte de Saint Ronan, un évêque irlandais qui aurait évangélisé la région au VIIe siècle.
Conservation : La chapelle est bien entretenue, mais son accès limité (souvent fermée) est parfois regretté par les visiteurs, qui ne peuvent admirer les vitraux qu’à travers un œilleton en forme de cœur.

Conclusion
La chapelle Ar Sonj est un symbole de la richesse spirituelle et historique de Locronan. Construite sur un site anciennement sacré, elle joue un rôle central dans les Troménies, tout en offrant un cadre paisible et un panorama exceptionnel. Son histoire, marquée par la transition entre une chapelle vulnérable (1911-1977) et une structure plus robuste (1977), reflète l’adaptation du patrimoine religieux aux besoins contemporains. Elle reste un lieu de culte, de pèlerinage et un joyau touristique, intégrant l’héritage celtique et chrétien de la région.
Itinéraire pédestre : Locronan et la chapelle Ar Sonj
Point de départ : Place de l’Église (Locronan)
Description : La place centrale de Locronan, bordée par l’église Saint-Ronan, le puits du XVIe siècle et les maisons en granit, est le cœur historique de la cité. C’est un point de départ idéal, facilement accessible si vous arrivez en voiture (parkings à proximité, comme le parking de la place du Marché).
À voir :
Église Saint-Ronan (XVᵉ siècle) : Visitez l’intérieur pour admirer les vitraux, la chaire en bois sculpté et le tombeau de Saint Ronan (10-15 min).
Les maisons Renaissance autour de la place, témoins de l’âge d’or du tissage.
Temps sur place : 20-30 minutes pour explorer la place et l’église.
Étape 1 : Exploration du bourg
Parcours : Depuis la place de l’Église, empruntez les ruelles pavées comme la rue du Prieuré ou la rue Moal pour découvrir l’architecture en granit. Ces rues étroites, bordées de boutiques d’artisanat et de galeries, offrent une immersion dans l’ambiance médiévale.
Points d’intérêt :
Musée de Locronan (rue du Prieuré) : Retrace l’histoire du tissage et de Saint Ronan (visite optionnelle, 30 min).
Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (à 5 min à pied au sud du bourg) : Petite chapelle du XVIᵉ siècle, parfois incluse dans les circuits.
Distance : Environ 1 km pour un tour complet du bourg.
Temps : 30-45 minutes (plus si visite du musée).
Étape 2 : Montée vers la chapelle Ar Sonj
Itinéraire :
Depuis la place de l’Église, dirigez-vous vers le nord-est en suivant la rue Saint-Maurice ou la rue du Prieuré, qui mène vers la sortie du bourg.
Prenez le chemin balisé vers la montagne de Locronan (signalisation pour la chapelle Ar Sonj ou « Plas ar C’horn »). Le sentier commence par une légère montée à travers des zones boisées et des landes.
Après environ 1,5 km, vous passez près d’une croix en pierre et d’une chaire à prêcher (1887), marquant l’approche du sommet.
Continuez jusqu’à la chapelle Ar Sonj, située à 289 m d’altitude, au lieu-dit Plas ar C’horn.
Distance : Environ 2,5 à 3 km aller simple depuis le centre de Locronan.
Dénivelé : Modéré (environ 200 m de montée progressive), accessible à la plupart des marcheurs.
Temps de marche : 45 minutes à 1 heure aller (selon votre rythme). Comptez 30-45 minutes pour le retour en descente.
À voir :
La chapelle Ar Sonj : Construite en 1977, avec des vitraux modernes de Jean Bazaine (souvent fermée, mais un œilleton permet de voir un vitrail).
Le panorama : Vue imprenable sur la baie de Douarnenez, le Ménez-Hom et la plaine du Porzay.
Temps sur place : 15-30 minutes pour visiter la chapelle et profiter de la vue.
Retour à Locronan
Parcours : Revenez par le même sentier ou explorez un chemin alternatif via la forêt du Duc pour une boucle plus longue (optionnel, ajoute 1-2 km). Le retour direct par le sentier principal prend environ 30-45 minutes.
Option : Si vous souhaitez prolonger, suivez un circuit de randonnée balisé (par exemple, le PR1 ou un itinéraire Visorando) qui inclut d’autres points comme la fontaine Saint-Eutrope ou des stations de la Troménie.
Temps total estimé
Visite du bourg : 1h à 1h30 (incluant l’église, les ruelles et éventuellement le musée).
Montée et visite de la chapelle Ar Sonj : 1h à 1h30 aller-retour + 15-30 min sur place.
Total : Environ 2h30 à 3h30 pour une visite complète à un rythme modéré, sans pauses prolongées. Avec des pauses pour photos, pique-nique ou visite du musée, prévoyez jusqu’à 4 heures.

Conseils pratiques
Équipement : Portez des chaussures de marche confortables (le sentier peut être humide ou rocailleux). Emportez de l’eau, surtout en été, car il n’y a pas de point d’eau à la chapelle.
Saison : Printemps et automne sont idéaux pour les couleurs des landes et une météo clémente. En été, le site peut être fréquenté ; en hiver, attention aux vents forts au sommet.
Accès à la chapelle : La chapelle Ar Sonj est souvent fermée, mais le panorama vaut le détour. Vérifiez les horaires si un office religieux est prévu (rare en dehors des Troménies).
Balades guidées : L’Office de Tourisme de Locronan propose des visites guidées du bourg et des circuits incluant la montagne (réservation conseillée).
Restauration : De nombreux cafés et crêperies sur la place de Locronan permettent de se restaurer après la balade.
Balises : Suivez les panneaux pour « Chapelle Ar Sonj » ou « Montagne de Locronan ». Des circuits comme le PR1 (Promenade et Randonnée) ou les itinéraires Visorando sont bien indiqués.
Variante :
Circuit en boucleSi vous préférez une randonnée plus longue, optez pour un circuit balisé intégrant la forêt du Duc et d’autres stations de la Troménie :
Distance : 6-8 km (boucle complète).
Temps : 2h30 à 3h30.
Exemple : Le circuit PR1 « La Troménie » passe par la chapelle, la forêt du Duc et des points comme la fontaine Saint-Eutrope, offrant une expérience plus immersive.
Possibilité de monter à la chapelle par la voie goudronnée
Départ de la place de l’Église :
Depuis la place, dirigez-vous vers le nord-est en empruntant la rue Saint-Maurice, qui sort du bourg en direction de la montagne de Locronan. Cette rue est pavée et bordée de maisons en granit, offrant une ambiance pittoresque.
Distance : 200-300 m dans le bourg.
Sortie du bourg :
À la sortie de la rue Saint-Maurice, continuez sur le chemin de la Montagne (panneaux indiquant « Chapelle Ar Sonj » ou « Plas ar C’horn »). Ce chemin devient une petite route goudronnée (D39, direction Plonévez-Porzay), mais elle est peu fréquentée et dispose d’un accotement praticable pour les piétons.
Distance environs 2 km
Conclusion
Visiter Locronan et monter à la chapelle Ar Sonj est une balade accessible qui combine patrimoine culturel et beauté naturelle. En 2h30 à 4h, vous pouvez explorer le bourg historique, admirer l’église Saint-Ronan et profiter du panorama depuis la chapelle. Le sentier est bien balisé, et la montée modérée convient à la plupart des marcheurs. Pour une expérience enrichie, consultez les guides de l’Office de Tourisme ou les itinéraires Visorando.

Les films
Locronan, avec son architecture en granit préservée et son ambiance intemporelle, est un lieu de tournage privilégié pour les films historiques, les séries et les courts-métrages depuis le début du XXe siècle. Voici une liste des films les plus notables tournés à Locronan, basée sur les informations disponibles :
Films marquants tournés à Locronan
Vingt ans après (1921) – Réalisé par Henri Diamant-Berger
Suite des Trois Mousquetaires, ce film muet est l’un des premiers à avoir utilisé Locronan comme décor, exploitant ses ruelles pavées et ses maisons en granit pour recréer une ambiance d’époque. -
Tess (1979) – Réalisé par Roman Polanski
Adaptation du roman de Thomas Hardy, ce film utilise Locronan pour représenter la campagne anglaise victorienne. Les pavés de la place centrale ont été recouverts de terre pour les besoins du tournage, et les lignes électriques ont été enterrées, en partie financées par la production, pour préserver l’authenticité du décor.
Avec Nastassja Kinski. -
Chouans ! (1987) – Réalisé par Philippe de Broca
Ce film historique, se déroulant pendant la Révolution française, met en scène des décors de Locronan pour représenter la Vendée de 1789. Une guillotine a été installée sur la place de l’Église pour une scène mémorable.
Avec Philippe Noiret et Sophie Marceau. -
Un long dimanche de fiançailles (2004) – Réalisé par Jean-Pierre Jeunet
Ce drame romantique, situé au début du XXe siècle pendant la Première Guerre mondiale, utilise les maisons en granit de Locronan pour évoquer une ville bretonne. Les habitants ont souvent servi de figurants.
Avec Audrey Tautou. -
Le temps d’aimer (2023) – Réalisé par Katell Quillévéré
Ce drame romantique, se déroulant à la Libération, inclut des scènes tournées sur la place de l’Église, notamment une scène marquante de femmes tondues jugées par les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Une traction avant et des décors d’époque ont été utilisés. -
Vos gueules, les mouettes ! (1974) – Réalisé par Robert Dhéry
Une comédie burlesque qui exploite le cadre pittoresque de Locronan pour des scènes extérieures. -
L’Épervier (2010) – Série télévisée
Cette série d’aventures historiques, avec Martin Lamotte et Lou Doillon, utilise Locronan pour des scènes extérieures, mettant en valeur son décor médiéval. -
L’Île prisonnière (2023) – Série télévisée pour France 2
Locronan sert de décor pour représenter un bourg fictif sur une île, exploitant son ambiance intemporelle. -
Livide (2011) – Réalisé par Julien Maury et Alexandre Bustillo
Ce film d’horreur utilise le cadre de Locronan pour des scènes extérieures, ajoutant une dimension mystérieuse à la cité. -

Autres productions
Plus de 30 films et séries : Depuis 1921, Locronan a accueilli une trentaine de tournages, incluant des courts-métrages, des séries télévisées et des spots publicitaires. La liste complète comprend 14 films répertoriés sur Wikipédia, mais d’autres productions moins connues ont également utilisé la cité comme décor.
Exemples notables :
Des scènes de L’Homme du Picardie (série télévisée) et divers courts-métrages ont été tournées dans les ruelles et sur la place de l’Église.
Le village a servi à représenter divers contextes historiques, de l’Angleterre victorienne (Tess) à la Bretagne du XXe siècle (Un long dimanche de fiançailles), grâce à son architecture inchangée.
Pourquoi Locronan est-elle prisée par les cinéastes ?
Décor authentique : Les maisons en granit des XVe-XVIIIe siècles, l’église Saint-Ronan et les ruelles pavées offrent un cadre « figé dans le temps », idéal pour les films historiques sans nécessiter de modifications majeures.
Soutien local : Les habitants participent souvent comme figurants, et la municipalité facilite les tournages, notamment en supprimant les éléments modernes (comme les lignes électriques pour Tess).
Économie locale : Les tournages apportent une manne financière, avec des équipes logées dans les hôtels et gîtes, et des retombées pour les commerces.
Initiatives culturelles : L’Office de Tourisme propose des visites guidées thématiques « Locronan et le cinéma », et un « movie game » avec des QR codes (par l’association La Niac) permet de découvrir les lieux de tournage. Un festival, Silence ça touille, mêlant cinéma et gastronomie, célèbre cette histoire.
Anecdotes
Lors du tournage de Tess, Roman Polanski a fait recouvrir les pavés de terre pour un effet rural et a obtenu l’enfouissement des lignes électriques, améliorant l’esthétique du village.
Pour Chouans !, une guillotine a été installée sur la place, et des enfants locaux ont été recrutés comme figurants.
En 2015, l’association Mémoires de Locronan a lancé un projet pour célébrer les tournages, avec une exposition et des projections prévues.
Conclusion
Locronan, surnommée la « ville de cinéma », a accueilli une trentaine de productions depuis 1921, dont des films cultes comme Tess, Chouans ! et Un long dimanche de fiançailles. Son patrimoine architectural, son ambiance médiévale et son soutien aux tournages en font un décor naturel prisé. Les visites guidées et les initiatives comme le « movie game » permettent aux visiteurs de revivre ces moments cinématographiques tout en explorant l’histoire de la cité.
#Immobilier #Bretagne #Breizh #MaisonAVendre #VenteImmobiliere #AgenceImmobiliere #ConseillerImmobilier #Rennes #SaintMalo #Brest #Vannes #Quimper #Lorient #OuestFrance #LeTelegramme #Carhaix
Toutes les photos sont prises par mes soins et sont donc ma propriété. Vous pouvez me les demander si nécessaire.




Commentaires